mercredi 21 février 2007

Banque d'identité, quelques compléments

Suite à mes billets sur la notion de banque d'identité comme une extension d'OpenId, voici encore quelques réflexions en vrac.

Tout d'abord, sur la difficulté de développer un tel protocole. Je ne dis pas que c'est à la portée d'un enfant de CP, mais ce n'est pas non plus insurmontable. Cela passe par une phase de modélisation des échanges, en gardant à l'esprit en permanence la sécurité, mais aussi l'optimisation des connexions entre les serveurs.

Après, il y a la question de l'adoption, par les internautes et par les réseaux sociaux. Ce qui est sûr, c'est que tant que personne ne le fait, aucun site ne l'adoptera. Aujourd'hui, je ne sais pas combien de comptes OpenId existent (je pense même que c'est dur à savoir), mais les annonces successives des derniers jours ne peuvent qu'améliorer son adoption. Pour un nouveau venu cela peut faciliter grandement la création d'un réseau social, en se focalisant sur sa spécificité, là où il va y avoir de la valeur ajoutée. Pour les réseaux existants, l'aspect décentralisé leur permet de s'ouvrir sans "perdre" leurs profils.
Et dans le monde de l'entreprise, on peut imaginer des base de données prospects qu'un nouvel employé peut enrichir très simplement, en partageant simplement ces relations depuis sa banque d'identité.
Pour l'internaute, on avance encore d'un cran dans la dimension "je suis maître de mes informations".

Bien sûr, cela concerne les personne physiques, mais aussi les organisations (je peut indiquer dans mes relations que je suis gérant de Kappea)

Le maître mot de tout cela, c'est la sécurité. Ce n'est pas pour rien que je parle de banque d'identité. Il faut fournir une sécurité optimale, ce qui n'est pas opposé à une grande liberté dans l'utilisation (rendre public son profil par exemple)

Le modèle économique ? Il n'y en a pas. Pas sur le protocole. Mais on peut en imaginer sur les services proposés par la banque d'identité.

Cela ne restera sans doute qu'un rêve, en tout cas pour quelques temps. Mais je crois qu'on va arriver un jour où l'autre à ce genre de service, car le besoin existe dès aujourd'hui.
Je n'ai pas le temps de le développer. Pas seul. Mais j'avoue que si d'autres sont intéressés par un projet de ce genre, je crois que je me laisserais tenter.

A bon entendeur...

Aucun commentaire: