dimanche 31 décembre 2006

Pixmania, l'histoire continue

J'ai un doute. Est-ce que mon billet d'hier n'était pas clair ?
Voici la réponse que j'ai reçu ce matin par mail de la part de Pixmania :
Bonjour Monsieur,

Suite à votre mail, je vous informe que je ne pourrai donner une suite favorable à votre demande.
Je vous invite à la formuler via le formulaire "Faq" et sélectionner la rubrique "j'ai oublié mon mot de passe".
Ce qui vous permettra d'en obtenir un nouveau. Cependant, le mot de passe vous sera attribué par défaut, vous n'aurez pas la possibilité d'en choisir un.

Restant à votre entière disposition pour tout information supplémentaire,
Cordialement.
Service Clients
Je crois qu'il y a un problème de compréhension, pas vous ? Est-ce que quelqu'un avait compris que je voulais changer de mot de passe ?
Je vais leur répondre, on verra bien si on arrive à se comprendre.

samedi 30 décembre 2006

Pixmania, suite...

Je viens de laisser un message à Pixmania pour leur signaler le problème de sécurité. L'ergonomie n'est pas incitative pour leur laisser un message : un tout petit champ texte difficile à trouver, et avec un nombre de caractères limités à 700. Ce qui permet déjà d'écrire quelques phrases. Il m'en restait à peu près 50 disponibles quand j'ai validé le formulaire.
Page suivante :
Votre message a été coupé car il dépasse le nombre de caractères autorisé. Si vous souhaitez le modifier, utilisez le bouton Retour
Puis mon message théoriquement tronqué était affiché. Complet.
Du coup, je me suis dit que j'allais leur signaler cette petite incohérence, pour les aider (promis, ce n'est pas juste pour les embêter).
Interdit.
Votre question a déjà été prise en compte.
Voilà ce que le site m'a répondu quand j'ai essayé de faire une nouvelle remarque. Dommage. Du coup, je suis "obligé" de l'écrire ici en espérant pour eux qu'ils tomberont dessus.
Je crois que je vais créer un tag Pixmania pour suivre ça...

Pixmania a des progrès à faire pour la sécurité

Là, j'avoue être un peu déçu par ce site qui par ailleurs m'a toujours satisfait.
J'ai créé il y a quelques temps un album photo en ligne chez Pixmania pour pouvoir imprimer des photos, et j'en ai profité pour donner l'accès à quelques personnes concernées pour qu'elles puissent voir les photos et commander des tirages le cas échéant. Jusque là, tout va bien.
Aujourd'hui, je reçoit un mail avec l'intitulé "Untel a bien reçu votre invitation de parrainage sur Pixmania", car ils considèrent qu'un compte créé après une invitation de ce type correspond à du parrainage.
OK, très bien.
La suite du message, c'est une copie conforme de celui reçu par la personne, avec à la fin les lignes suivantes :
Vos coordonnées :
Identifiant : untel@untel.com
Mot de passe : XXXXX
N° client : 123456
Le mot de passe de cette personne est écrit en clair dans mon mail. On a déjà vu mieux...
Déjà en temps normal, j'apprécie assez peu qu'on m'envoie un mail avec mon mot de passe. Mais là, c'est du n'importe quoi !
Une des premières règles de sécurité quand on programme une application web, c'est de stocker le mot de passe crypté de façon irréversible (l'algorithme md5 fait très bien l'affaire) dans la base de données. Comme ça, il n'y a aucun risque de fuite. Et si la personne oublie son mot de passe, on en génère un nouveau de façon aléatoire, et elle n'a qu'à le modifier après s'être reconnectée.
Je croyais que ce genre de trucs faisaient partie des connaissances de bases pour un développeur.

Je vais informer Pixmania, je vous tiendrai au courant...

Edit : pour connaître la suite de l'histoire, c'est ici...

jeudi 28 décembre 2006

Fon : un chouette cadeau pour Noël

Aujourd'hui dans ma boîte mail, j'ai eu une bonne surprise (comme quoi il n'y a pas encore 100% de spam) : j'ai gagné une Fonera. Et oui, j'ai laissé mon mail chez Wikio lors de son offre, et visiblement, j'étais encore dans les 2000 premiers.
Il me reste donc à attendre 3 semaines pour me faire livrer, et je pourrais vous donner mes premières impressions sur Fon vu de l'intérieur.
En tout cas, pour l'instant, je ne peux pas dire que les points d'accès Fon soient nombreux près de chez moi.
Suite au prochain épisode...

mercredi 27 décembre 2006

95% des mails sont des spams !

C'est ce qu'explique Secuserve. Et ils prévoient que cela va atteindre 99% en 2007. Je trouve ça plutôt affolant. Même si un mail n'est pas aussi coûteux en bande passante qu'une vidéo, j'ose à peine imaginer le nombre de gigas que cela représente sur une année...
Quelque chose me dit qu'il y a des choses à inventer autour de la messagerie, une façon de réinventer le mail...

WebOS : le futur de l'informatique ?

Je suis tombé un peu par hasard sur ce comparatif de 10 WebOS (souvent au stade alpha), et j'avoue être un peu intrigué... Est-ce vraiment une bonne idée de dupliquer ainsi des applications existantes dans une version web ? Je ne suis pas sûr. Au delà de la prouesse technologique, quel est le gain pour l'utilisateur ? Bien sûr c'est dans l'ère du temps, car qu'y a t'il de plus "Web 2.0" qu'un OS dans son navigateur ? Mais quel est l'intérêt d'avoir dans son WebOS... un navigateur. C'est ce que propose EyeOS. En résumé : j'allume mon ordinateur qui a son propre système d'exploitation, je lance mon navigateur, je me connecte à mon espace personnalisé avec des applications que j'ai déjà, je lance mon navigateur simplifié et je peux naviguer. Qui a dit que le Web 2.0 simplifiait la vie de l'utilisateur ?
Alors bien sûr, je n'ai rien compris au vrai intérêt du truc, c'est ce qu'attendaient tous les gens en situation de mobilité, le rêve de tout nomade. Vous voulez que je vous dise ? J'y crois pas.
Un espace de stockage en ligne pour accéder à ses fichiers depuis n'importe où et éviter les pertes de données, j'approuve. Y ajouter un zeste de gestion de versions, j'applaudis des deux mains. Pouvoir travailler à plusieurs en même temps, façon Office Live, Google Docs et autres, c'est un vrai progrès.
Mais vouloir réinventer sans arrêt ce qui existe déjà pour en faire un version online, est-ce vraiment nécessaire ? Surtout qu'un navigateur web n'est pas prévu pour faire tourner un traitement de texte, un logiciel de dessin et un lecteur multimédia. Du coup, il y a forcément des limitations, ne serait-ce que sur la sécurité.
Je crois beaucoup plus aux RDA, les Rich Desktop Applications chères à Fred Cavazza. Une application en XUL (Mozilla) ou avec Appolo (Adobe) avec une synchronisation vers un serveur distant. Voilà pour le stockage et le versioning. Office Live ou le plugin développé par Zoho (à quand celui pour Open Office ?) pour le travail à plusieurs.
Et la mobilité dans tout ça ? Et bien il y a les clés U3, le système Framakey, les Linux bootables sur un disque externe pour les plus geeks (il y a même vu une version d'Ubuntu bootable sur un iPod)... Un peu comme si on utilisait les ordinateurs uniquement pour le hardware, comme des stations de travail évoluées...
Le grand retour aux débuts de l'informatique avec les gros systèmes Unix, finalement...

samedi 23 décembre 2006

Publicité et réseaux sociaux

Suite à mon billet d’hier, j’ai un peu continué ma réflexion sur la publicité dans les réseaux sociaux, sur le format le plus adapté.
Je disais hier que les réseaux sociaux étaient plus ou moins perçus comme des espaces privés, un lieu d’échange et de relations humaines, et qu’on n’aime rarement voir arriver de la publicité dans son salon alors qu’on discute avec des amis. Donc les publicités « traditionnelles » du web n’ont, pour moi, pas leur place dans ces nouveaux outils. Par contre, ce qui a le plus d’impact dans une discussion avec ses amis, c’est bien sûr… le marketing de la recommandation.
Je pense que les marques ont donc intérêt à développer activement de nouvelles stratégies de communication et de marketing pour pouvoir tirer partie de l’audience phénoménale des réseaux sociaux. Et de trouver comment en calculer le ROI.
En même temps, il est hors de question de faire de l’infiltration, sans quoi on verra apparaître de plus en plus de « SNAMS (Social Network Spams) » comme dirait Fred Cavazza. D’ailleurs, ce genre de comportement risque d’amener deux types de conséquences :
  • soit le réseau social est capable de filtrer et d’éliminer les « utilisateurs-publicité » en se basant sur la réactivité des autres internautes, et le buzz généré sera plutôt négatif pour la marque.
  • soit il laisse faire, et on risque de voir une invasion de ces faux utilisateurs chargés de véhiculer un message publicitaire, et une telle dérive est l’arrêt de mort du réseau.
Je pense donc que le meilleur moyen de profiter des réseaux sociaux et de faire… de la publicité 2.0. C’est à dire quelque chose de transparent, qui ose se confronter aux commentaires et au jugement des utilisateurs, et dont le produit saura passer le filtre exigeant de l’expérience.
Je sais, je suis un doux rêveur…

vendredi 22 décembre 2006

Et la Star Academy, est-ce que c’est du 2.0 ?

Oui, d’accord, je me pose de drôles de questions, mais c’est d’actualité. Après tout, le public peut participer (en payant…) et choisit ce qu’il veut. Ca crée du buzz dans les blogs et dans les journaux. C’est complètement sur-valorisé car le contenu est lamentable, mais ça rapporte des sous quand même… De bons indices pour un truc 2.0, non ?
Le seul hic, c’est l’intérêt pour le public. J’ai beau chercher, je ne vois pas…

Un rapide mot sur les réseaux sociaux

Après quelques jours de silence (à cause de la course aux cadeaux avant Noël...), voici un petit billet sur les réseaux sociaux.
Cet article sur Ecosphère offre un regard intéressant sur la non-acquisition de FaceBook par Yahoo. Ce qui m'intéresse le plus, dans l'histoire, c'est le retour d'expérience des annonceurs qui déplorent des taux de clics très mauvais et un taux de transformation plus faible encore, même quand les produits mis en avant sont tout à fait adaptés à la cible.
Cette information pose une question importante : comment les internautes s'approprient-ils ces espace sociaux ? Les statistiques montrent bien que les membres viennent de façon régulière, qu'ils passent du temps sur ces sites, et pourtant ce ne sont pas des bons consommateurs de publicité. Bien sûr, il y a l'éternelle question de l'âge et du pouvoir d'achat des jeunes. Mais là encore, certaines idées bien ancrées ont déjà été mises à mal (52% des utilisateurs de MySpace auraient plus de 35 ans).
Ne faut-il pas chercher plutôt une explication "affective" ? Après tout, des publicité dans Netvibes seraient vécu comme une réelle intrusion par les utilisateurs qui considèrent ce service comme un espace "privé". Je pense que quelque chose de similaire se passe dans les réseaux sociaux généralistes. Les utilisateurs sont invités à créer des communautés, à se mettre en relation, échanger, discuter... La publicité a t'elle sa place ici ? Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part j'apprécie assez peu les gens qui font la tournée des bars pour vendre des trucs ou distribuer des tracts publicitaires et qui interrompent la discussion avec les copains.
Une publicité dans un réseau social, c'est un peu pareil, je trouve. Peut-être qu'il faut accepter qu'il existe des limites à la monétisation, et que les relations humaines (même dans un espace virtuel) font heureusement partie de cette catégorie.
Cela dit, je crois que les réseaux sociaux n'ont pas fini de nous surprendre, et qu'un bon nombre d'entre eux va disparaître dans les prochains mois.

lundi 18 décembre 2006

J'adore les interfaces riches et la compatibilité

Je sais, je suis un peu utopique...
Bon, ce billet-ci sera peut-être un tout petit plus technique que les précédents, mais je vous avez prévenu que je causerai aussi de programmation, non ?
Toujours est-il que je suis en train de développer certains éléments de l'interface de Kappea pour lesquels je souhaite une ergonomie un peu plus sympa que ce qui est possible en simple HTML. Pas d'hologrammes en 3D qu'on contrôle avec le regard, non, juste un formulaire un peu amélioré...
Premier réflexe : XHTML, AJAX, CSS, en me basant sur la librairie JQuery (qui, soit dit en passant, est vraiment bluffante). Ca fonctionne. Sous Firefox. Safari passe encore assez bien. Internet Explorer, c'est une autre question. Et ce que j'aime dans la programmation, ce n'est d'accumuler les petits hacks pour espérer avoir une appli qui fonctionne partout. En plus, il faut que j'y ajoute des éléments graphiques. Je me suis donc tourné vers d'autres solutions RIA.
J'aime bien le XUL, mais il paraît que Firefox n'a pas encore tout à fait 98% des parts de marché. Il reste donc Flash et ses dérivés, à savoir Flex et OpenLaszlo. Au delà du débat "Open Source c'est mieux ou pas", je préfère voir la richesse des composants et la facilité de développement.
Côté composants, ma première impression est de mettre ces deux plateformes sur un pied d'égalité. Il y a bien sûr quelques nuances, mais rien de très important. C'est vrai que j'apprécie le support de CSS et la possibilité d'échanger des données dans un format plus léger que le XML (qu'en est-il du support de JSON ?) pour Flex, mais des critères plus importants manquent de part et d'autre. Par exemple un live search digne de ce nom, qui permet de faire une recherche dans des données distantes depuis un simple champ texte...
Ensuite, côté documentation, c'est toujours le même principe : on a droit au Hello world assez inutile pour un programmeur, puis des tutoriels pour expliquer chaque composant avec son utilisation simple.
Et puis à côté, une super application est mise en avant, un truc hyper-complet pour lequel on peut voir les sources, mais pour comprendre, c'est une autre question. Ce que j'aimerais bien, c'est un tutoriel dont le but soit de faire une application complexe, et où chaque étape est expliquée. Comme ça, on peut prendre les morceaux qui nous intéressent.

Bref, toujours est-il que je ne sais pas encore ce que je vais choisir comme solution, mais je vous tiendrai au courant.

PS: si quelqu'un a des ressources sur une des deux plateformes, je suis preneur.

dimanche 17 décembre 2006

Les différentes façons d’obtenir de l’information (suite)

Dans la continuité de mes réflexions sur les façons de trouver de l’information sur le web, j’ai envie d’aborder deux choses.

1) La spécialisation et l’agrégation
Comme aujourd’hui il y a trop d’informations, qu’elle se répète, qu’elle est noyée dans la masse, et surtout qu’elle est en vrac quelque soit son thème, on n’arrête pas de la classer, la trier, la ranger. On a inventé les annuaires, les moteurs thématiques, la folksonomie, les sites experts… Tout ça pour permettre de mieux mettre l’info dans les cases et donc de mieux la retrouver. D’être plus pertinent. Mais le premier problème, c’est qu’une information, un article est souvent à cheval sur plusieurs thèmes. Et puis surtout, il est rare (heureusement) qu’une personne ne s’intéresse qu’à un seul thème. Il cherche donc dans différents domaines, et se plaint dès lors de la multiplicité des sources. Alors il cherche à regrouper. A agréger. On a inventé les méta-moteurs, les agrégateurs. Alors c’est vrai, c’est tout de même un sous-ensemble du Grand Tout original, car on agrège que les domaines pour lesquels on a de l’intérêt.
Et le comble, c’est que bien souvent, lorsque ces infos sont agrégées… on les sépare à nouveau, on les classe, on met des tags. Netvibes est pour moi l’exemple idéal : on regroupe plein de sources, de flux RSS éparts, mais on les sépare à nouveau en onglets. A quand le widget qui fera une synthèse de tous les onglets ?

2) La sur-solicitation des experts
Dans un autre registre, l’augmentation du nombre d’internautes et leur appropriation des outils mis à leur disposition provoque une augmentation des infos publiées. Mais aussi une augmentation des demandes, des questions posées. Et ceux qui peuvent y répondre, ce sont les experts. Je ne dis pas ça pour vouloir séparer les internautes en deux clans, mais il y a ceux qui posent des questions, et ceux qui ont les réponses. Les experts étant ceux qui ont plus souvent les réponses que des questions à poser (ou alors personne ne sait leur répondre). Bien sûr, les rôles peuvent s’inverser dès qu’on change de thématique.
Bien, je disais donc qu’il y a de plus en plus de question, mais pas forcément beaucoup plus d’experts pour y répondre. Ou plus précisément, je pense que le nombre d’experts augmente moins vite que le nombre de « newbies ». Résultat, les experts sont sur-solicités. Et tout excès amène une saturation, et donc un refus.
Je ne fais pas un scénario catastrophe, juste une évolution assez logique d’après moi des systèmes sociaux de questions/réponses. Sans parler des questions posées sans arrêt, juste parce que les nouveaux utilisateurs n’ont pas pris le temps de chercher dans les archives.
Je pense vraiment que c’est un point faible de ces systèmes, et qu’il ne peuvent y remédier que par deux façons : renouveler régulièrement leur base d’experts, ou améliorer la pertinence pour adresser les questions de façon non intrusive.

C’est d’ailleurs dans ce sens que va travailler Kappea. Pousser l’information de façon pertinente aux gens susceptibles d’être intéressés sans les inonder de déchets.
Il y a du pain sur la planche, mais c’est assez passionnant…

Comment trouver de l'information sur le web...

Ce billet est en quelque sorte une suite logique de mon précédent post. Allons un peu plus loin dans la question de la recherche d’information, et pas juste la découverte d’un site.
Aujourd’hui, ce n’est pas l’information qui manque. Bien au contraire, puisqu’on commence à voir fleurir le terme d’infobésité (terme inventé au Québec). Et si « l’abondance d’informations » a une connotation plutôt positive, « l’infobésité » semble plutôt négative. D’ailleurs, en cherchant un peu sur Wikipédia des infos sur le mot obésité, il est indiqué qu’une des conséquence est la perte d’acuité cognitive. Est-ce qu’on apprend aussi moins bien quand on a trop d’informations ? Sans doute.
Toujours est-il que, dans la lignée de mon billet précédent, je m’interrogeais sur les façons de trouver une information précise.
  • une fois encore, il y a les moteurs de recherche "généralistes". C’est même le premier réflexe des internautes. On va voir ce que Google peut nous proposer. Mais là, pour certaines recherches, on a bien du mal à trouver des résultats pertinents.
  • Wikipédia. Tout en sachant qu’il y a des limites et de grands débats sur sa fiabilité (c’est bien entendu déconseillé dans le cadre d’une recherche scientifique), il faut bien avouer qu’on y trouve souvent beaucoup d’informations intéressantes, rédigées sans trop de fautes d’orthographe (ce qui n’est pas désagréable)
  • Les forums spécialisés, les listes de diffusions. On peut déjà parcourir les archives, ou alors poser une question. Mais chaque forum a ses codes, et il est parfois peu apprécié d’arriver dans un forum, poser des questions pointues (si ce n’était pas le cas, vous auriez déjà trouvé une réponse, non ?) et repartir une fois la réponse obtenue. Un forum, comme toute communauté, réside dans l’échange, et il faut accepter de donner des informations pour se faire sa place, répondre à d’autres questions pour obtenir une réponse.
  • Yahoo Questions-Réponses. A mon avis c’est une sorte de méta-forum : spécialisé dans tout. Et aussi beaucoup de déchets dans les réponses, je trouve (d’ailleurs parfois les questions sont plus des sondages ou des délires que des questions). Ca marche extrêmement bien en France.
  • Il y a aussi les "moteurs d'actualités", de blogs ou de flux RSS (Google Actualités, Wikio...)
Je n’ai pas parlé des sites spécialisés, bien sûr (mais de toutes façons on peut espérer qu’ils soient sortis dans les résultats des moteurs de recherche).
Cependant, malgré tout ça, je crois qu’il faudra encore imaginer d’autres façons de trouver de l’information. Déjà, je crois qu’il faut distinguer les recherches à but commercial et les recherches d’informations. Les communautés font bien le tri : essayez de chercher un appartement par le biais de Yahoo Questions/Réponses… Ceux qui ont tenté l’expérience ont été redirigés vers les sites de petites annonces immobilières.
Je crois qu’on n’est pas au bout de nos surprises et qu’on verra émerger de nouvelles façons de rechercher, de nouveaux outils qui prendront le devant de la scène jusqu’à leur saturation, et donc leur perte de pertinence.

PS : je n’ai pas parlé d’une autre façon d’obtenir de l’information, celle de se laisser surprendre par le podcast quotidien de La Voix du Savoir.

samedi 16 décembre 2006

Et vous, comment vous naviguez ?

J’ai parlé hier du marketing de la recommandation qui s’applique bien sûr à l’e-commerce, mais aussi aux blogs, et plus généralement à l’information. C’est le principe du buzz. J’ai donc essayé de répertorier quelques façons de naviguer sur le web, de trouver un site.
  • l’approche directe : on connaît un site (peu importe comment) et on va donc directement dessus. Jusque là, rien de très nouveau.
  • les moteurs de recherche : que ce soit par les tags ou des moteurs full-text, le principe est le même : quelques mots clés, parfois de multiples essais pour obtenir des résultats pertinents, et on découvre de nouvelles pages.
  • la recommandation, les liens trouvés sur un site qui amènent sur un autre. Le principe même du web et des liens hypertextes. Pour ma part, je crois que ce sont les blogs qui sont la plus grande source de navigation de ce style, au fur et à mesure des clics, en me laissant guider par ma souris.
  • et puis il y a aussi une autre approche qui me semble assez intéressante, c’est celle de Yoono. Je n’ai pas encore beaucoup de recul, vu que je viens seulement d’installer leur Toolbar pour Firefox, mais je trouve l’idée intéressante. C’est le principe du « les internautes qui ont acheté ce produit ont aussi aimé celui-là ». Mais appliqué aux sites webs. Tout en navigant, Yoono vous propose des sites qui y ressemblent et que d’autres internautes ont recommandé. Et des publicités ciblées. Un des points critique, c’est la collecte de données personnelles, mais Yoono assure que c’est fait de façon anonyme. En tout cas, on va encore plus loin que la logique de tags et de folksonomie en proposant un nouveau filtre à visage très humain sur la recherche d’information.
Il n’empêche que malgré ces différentes solutions (utilisées très inégalement par les internautes), il est parfois très difficile de trouver ce que l’on cherche, où d’être trouvé malgré la pertinence des propos. Car dans tout cela, la question de la popularité joue beaucoup, et les derniers arrivés ont du mal à se frayer un chemin.
Et finalement, vous, comment vous naviguez ?

Edit : Techchrunch a écrit un billet sur Yoono aujourd'hui aussi...

vendredi 15 décembre 2006

C'est la fin des blogs !

J'aime ce genre de titres alarmistes...
Non, je voulais juste vous signaler un article du Monde (non, je n'ai pas d'actions chez eux) qui expose les résultats d'une étude du cabinet Gartner (spécialiste des technologies). Et ils expliquent que le phénomène des blogs atteindra son pic au premier semestre 2007, et qu'après ça va se calmer.
Pourquoi ça ? Tout simplement parce que les auteurs se lassent (c'est motivant pour un nouvel arrivant comme moi !). D'après eux, il y a déjà 200 millions d'ex-blogueurs, alors qu'il n'y en a pas autant d'actifs.
C'est vrai que c'est assez logique, et ça suit la courbe de toutes les nouvelles modes technologiques :
  • un phase d'euphorie, tout le monde se jette dessus, à tort et à travers
  • la désillusion, accentuée par la saturation
  • une phase de stabilisation avec une croissance beaucoup plus faible mais des bases plus solides (et un meilleur équilibre financier)
Du coup, on peut se lancer dans les pronostics : qui restera ? Les hyper-spécialisés, les ados, les gens qui écrivent leur journal "intime" ? En tout cas, il y aura surtout de plus en plus de blogs d'entreprise, que ce soit pour la communication externe, mais aussi pour le brainstorming et l'information en interne...

Le marketing de la recommandation

Bien que n'étant pas du tout du monde du marketing à la base, je voudrais parler ce matin d'un article paru il y a quelques temps déjà qui m'avait bien intéressé sur le marketing de la recommandation (un article du Monde parle de la même chose).
En résumé, ils expliquent qu'on est passé d'un mode de publicité classique (affiches, spots...) à quelque chose d'assez différent : l'avis des consommateurs devient quelque chose de primordial. J'avoue qu'avant d'acheter quelque chose, je passe pas mal de temps à lire les avis (même si bien souvent, comme dans tous les domaines, ce sont les mécontents qu'on entend le plus).
On accorde donc plus de crédit à ce que disent les gens "comme nous", et de préférence des gens qu'on connaît. C'est assez logique, mais on peut aussi se demander quels en sont les effets de bord.
Tout d'abord, comme je le disais entre parenthèses, ce sont souvent les râleurs qui crient le plus fort. Je ne dis pas qu'ils n'ont pas des raisons de râler. Mais ça me rappelle ce que disait un restaurateur :
Quand un client sort satisfait d'un restaurant , il en parle à deux personnes. Quand il sort mécontent, il en parle à 10 personnes.
La question de la réputation va donc devenir de plus en plus problématique sur internet, où tout est mémorisé, et où tout le monde est à la merci d'un commentaire de quelqu'un qu'on a bousculé dans la rue.
Je ne dis pas là que cette nouvelle force qui émerge grâce au web est négative, qu'il faudrait la supprimer. Je ne suis pas un partisan de la censure. Mais je pense aussi qu'il faut faire attention aux dérives.
Cette petite réflexion philosophique faite, je me dis que ce principe de recommandation est vraiment partout. C'est même sans doute un des piliers du fameux "web 2.0", le "web social". Rien que pour les blogs. On tombe rarement dessus par hasard, mais plutôt parce qu'un autre blog fait un lien vers lui, le recommande. Par définition, on perd alors toute notion d'objectivité quant à la qualité de l'information (mais un blog, par définition, n'est-il pas quelque chose de très subjectif ?)

Je crois en tout cas que cette nouvelle forme de marketing est très exigeante, car elle n'est pas maîtrisable. Et on connaît la faculté de la blogosphère à s'enflammer rapidement sur un sujet (non, je ne parlerais plus de cette fameuse polémique actuelle...). Je pense que le meilleur moyen de ne pas ternir sa réputation, dans ce cas, c'est de revenir à des choses très humaines, comme l'honnêteté, la transparence et le courage de reconnaître ses erreurs.
Le web 2.0 nous inviterait-il à être plus naturel ?

jeudi 14 décembre 2006

Pourquoi la polémique autour du Web 3 m'intéresse

Et bien oui, ça m'intéresse, non pas sur le fond (même si j'ai lu pas mal billets sur le sujet), mais sur la forme. "Il faut l'étudier comme un fait social", diraient mes profs de socio. Car au delà des questions que ça soulève, j'ai envie de regarder deux choses relatives au nombre de billets sur le sujet :
  • la possibilité pour la blogosphère de faire "caisse de résonnance" sur un sujet
  • les motivations de ceux qui écrivent
Tout d'abord, après un coup d'oeil sur technorati, il y avait ce soir 2634 posts avec le tag "LeWeb3", tag qui se retrouvait d'ailleurs en 12ème position dans le top 15 (et le seul tag "français"), et qui prenait la première place des recherches. Et je crois que ce n'était pas que pour traduire l'intervention de Shimon Peres.

Si on se base sur les résultats de Wikio, il y a à peu près autant de billets sur le sujet que sur le pacte écologique de Nicolas Hulot (ne me demandez pas pourquoi j'ai pris cet exemple). La différence entre les deux sujets ? Premièrement, le public concerné par cette conférence est plutôt restreint, et deuxièmement (qui est la suite logique), avez-vous entendu parler de tout ça dans les médias "traditionnels" ? Je viens de voir qu'il y a un article sur le site de LCI. Mais à part ça, silence complet. Et c'est compréhensible : la grande majorité des gens n'ont rien à faire de cette histoire.
On a donc un public ciblé, pas de relais "grand public", et pourtant la blogosphère s'enflamme. A une vitesse incroyable. Il est difficile de trouver des éléments nouveaux (et les résumés des présentations qui ont eu lieu), mais tout le monde parle de cette polémique.
Après les vidéos de Ségolène Royal sur les professeurs, voilà un nouvel exemple de la vitesse de propagation, la réactivité et l'impact du web dans l'information. Et la réputation. Car Loïc Le Meur et Techcrunch ne sortiront pas indemnes de cette tempête.
On peut se réjouir de cette liberté d'expression, de ce contre-pouvoir, mais en même temps c'est aussi un peu dangereux : on est surveillé en permanence ! Cette réflexion dépasse le cadre de "l'affaire" du Web 3, et n'est nullement une prise de partie pour ou contre Loïc Le Meur. J'ai simplement l'impression que tout ce qui est dit peut être retourné contre soi. Et comme le web a une bonne mémoire, on ressort la petite phrase d'il y a deux ans, que ce soit un commentaire sur un blog ou un propos enregistré sans le savoir avec un téléphone portable. Il va falloir se justifier de tout, choisir avec précaution chaque mot, penser au double sens, aux gens qui pourraient mal le prendre, et surtout, ne jamais se contredire !

Le deuxième point que je voulais aborder, c'est la motivation des gens qui écrivent des billets.
Si on fait un petit calcul, sachant qu'il y avait 1200 personnes à la conférence, que tous ne sont pas des bloggers, on peut conclure deux choses :
- soit tous les participants ont publié plusieurs posts sur le même sujet
- soit il y a aussi plein de gens qui n'y étaient pas et qui écrivent tout de même.
Je penche plutôt pour la deuxième solution. Je sais, je le fais aussi, mais ça ne m'empêche pas de me poser la question du "pourquoi ?".
Il y a d'abord les grands, les connus, les lus. Ils ne peuvent pas se permettre de ne pas relayer l'information, leur crédibilité en prendrait sûrement un coup. Ne pas donner son avis sur la polémique du Web3, c'est être à côté de la plaque. Mais ça ne fait pas encore 2600 posts.
Et puis il y a tous les autres. Les petits qui se jettent dans la tourmente. Peut-être qu'avec un peu de chance, le petit tag "leweb3" permettra d'accrocher des lecteurs (puisqu'il y a de la demande sur le sujet). Mais en même temps, c'est plus dur de sortir du lot quand on est noyé dans la masse. En tout cas, comme le suggère l'auteur d'un commentaire sur le blog de Pierre Chappaz, il est urgent d'inventer le site polemickr.com
Et d'après vous, qu'est-ce qui pousse les gens à écrire là-dessus ?

Edit : je me suis trompé, les médias "grand public" commencent à relayer l'information.

Premiers gains avec Zlio !

Bon d'accord, ce n'est que de... 15 centimes d'euros. Ca coûte plus cher d'envoyer le chèque (d'ailleurs, je ne sais même pas par quel biais Zlio compte rémunérer ses utilisateurs...). Bien entendu, je n'ai rien vendu (pour l'instant), mais le programme "PayPerClick" permet de gagner de l'argent simplement au clic.
Conclusion, même si j'ai moins de visite, ma boutique de sculpture sur bois génère plus d'argent que celle de peinture sur bois : 12 centimes contre 3 centimes. Peut-être que c'est un peu tôt pour faire des statistiques...

Promis, si j'ai le temps, je remets une couche d'optimisation dessus, et j'en profite pour voir si de nouveaux produits peuvent m'intéresser.

mercredi 13 décembre 2006

Le Web 3, je n'y étais pas...

Et oui, je ne résiste pas à ajouter mon petit billet à la grande polémique qui entoure la conférence "Le Web 3" qui s'est tenue hier et avant-hier à Paris, pour la modique somme de 500 € l'entrée.
Et bien moi, je n'y étais pas, et finalement je ne regrette pas. Sans même parler de la présence de candidats à la présidentielle qui n'avaient sûrement pas leur place à cet endroit, il semble que la qualité des conférences laissait à désirer. J'ai jeté un coup d'oeil sur une ou deux vidéos, c'est vrai qu'il n'y avait pas grand'chose de nouveau.
Du coup, ça s'est transformé en une excellente occasion de rencontrer le "gratin 2.0", ce qui est déjà sans doute une bonne chose. Mais je trouve ça un peu artificiel. Autant appeler ça "2 jours de rencontres et d'échanges de cartes de visites" plutôt que de parler de conférence.
Non, il y avait aussi la "start-up room" ou des jeunes boîtes ont essayé de trouver des financeurs. Ca, j'en aurais sans doute eu besoin. Car pour Kappea, on ne peut pas dire que l'argent soit le point le plus positif pour l'instant. Mais en même temps, passer comme ça à la chaîne, ça doit être une drôle d'ambiance.

Attendons un peu que la polémique retombe pour voir émerger les sujets intéressants. Et si on pouvait nous parler d'autre chose que d'une nouvelle plate-forme de vidéo en ligne, ça ne me dérangerait pas...

mardi 12 décembre 2006

Vous connaissez la ville de France qui a le nom le plus court ?

C'est la ville de "Y", dans la Somme.
Et non, ce n'est pas une blague. Cela m'embête bien pour la partie géolocalisation de mon application, pour la recherche par ville : je pensais me baser sur les 2 ou 3 premiers caractères, mais je dois prendre en compte cette ville...

Quelle idée d'avoir un nom pareil !

Les cadeaux de Google

Vous saviez que Google offre des cadeaux pour Noël à ses meilleurs clients Adwords ?

L'an dernier, c'était le mini-frigo :


Cette année, c'est mieux :


C'est sûr que c'est plus classe que les badges Firefox (n'est-ce pas Fred ?)

Dérive des adsenses : Google va t'il réagir ?

Je ne vais pas parler une fois encore de la fraude au clic, parce que de toutes façons je n'ai aucun élément à ce sujet. Non, ce qui me paraît malsain, c'est la possibilité pour des internautes de gagner beaucoup d'argent avec des sites sans réelle valeur ajoutée.
Je m'explique.
Avec la multiplication des plate-forme de vidéos, il y a aussi de plus en plus de sites qui se contentent de faire une sélection dans cette vaste foire et de les afficher chez eux. Le reste de la décoration, c'est les adsenses. Et bien, croyez-moi, les revenus sont sympathiques (je connais quelqu'un qui l'a fait). Pas encore un salaire, mais un bon complément.
Alors bien sûr, il y a du savoir-faire en référencement, le choix des vidéos (quel boulot difficile !), et puis le travail habituel pour obtenir des liens à droite et à gauche. Donc ce n'est ni immédiat, ni possible pour tout le monde.
Mais tout de même, ça me dérange. Déjà, on peut se demander si le trafic généré est vraiment ciblé. Ce n'est pas ça qui me pose le plus problème. Je vais plutôt me laisser aller à des considérations idéologiques. Comme cela se fait-il qu'on puisse gagner plusieurs centaines d'euros par mois avec un travail et un investissement plutôt faible alors qu'on sait qu'aujourd'hui la question de boucler ses fins mois est un vrai problème pour beaucoup.
Alors bien sûr, on peut au contraire trouver ça bien, car c'est finalement accessible à tout le monde. Qu'est-ce qui m'empêche de le faire ? Rien ni personne, si ce n'est ma conscience.

Mais au delà de ces considérations idéologiques, je continue à penser que c'est une dérive du système, que ce trafic n'est pas pertinent, et que cela montre des fragilités du système. Google pense t'il la même chose ? Je crains que non, car pour l'instant ses caisses continuent à se remplir avec cette manne...

NB : je ne jette pas la pierre à ceux qui en profitent. Ils ne fraudent pas, ils ont juste su trouver un filon intéressant (est-ce déclaré aux impôts ?). C'est l'existence même du filon qui me pose question.

lundi 11 décembre 2006

Une autre forme de spam qui m'énerve

D'accord, ce n'est pas très nouveau, et pas très web (quoique), mais je suis de plus en plus souvent dérangé au téléphone par des appels commerciaux. C'est un des inconvénients de travailler à la maison, sans doute. Et c'est franchement insupportable. Je sais, il existe les listes rouges, oranges, changer de numéro, d'opérateur... Mais c'est tout de même incroyable de devoir se barricader ainsi contre cette invasion !
Bon, mis à part que j'avais besoin de me défouler, pourquoi j'en parle sur mon blog ? Et bien parce que j'ai tout de même l'impression que les nouvelles technologies jouent un rôle là dedans.

1) La baisse des prix de communication.
A priori, de nombreux call-centers sont à l'étranger (ce qui les rend assez reconnaissables : si mon interlocuteur n'arrive pas à prononcer mon nom, c'est 9 fois sur 10 un appel commercial), et le coût de la main d'oeuvre ne doit pas être le seul facteur qui a permis cette délocalisation massive. La communication par IP et les tarifs qui vont avec ont permis à tout ce petit monde d'appeler l'autre bout du monde pour presque rien.

2) Des robots qui "sniffent" le réseau téléphonique
On sait déjà qu'il ne vaut mieux pas laisser son adresse mail sur un site web, car des robots se font une joie de collecter tout ce qui ressemble de près ou de loin à une adresse mail, et c'est l'invasion de spam assurée. Et bien j'ai l'impression que les même pratiques existent dans le téléphone. Des robots composent méthodiquement tous les numéros de téléphones possibles, et si un quelqu'un décroche, le numéro est épinglé. Qu'est-ce qui me fait penser ça ? De nombreux appels qui se soldent par un simple "tuuut", mais ce n'est pas un fax pour autant.
Alors ce n'est peut-être pas nouveau, mais là aussi je crois que les nouvelles technologies et la convergence voix/IP facilite la programmation de ce genre d'outils.

3) A quand des appels commerciaux sur Skype ?
Tout cela m'amène bien entendu me demander si quelqu'un a déjà eu vent d'appels commerciaux sur Skype ? Ce serait assez logique. Alors oui, Skype est sécurisé, l'identité du l'interlocuteur est communiquée, mais comme tout système informatique, il n'est pas infaillible. Normalement, les virus, le spam, le phising, tout cela n'aurait pas du exister. Parce que quand on crée quelque chose, on ne peut pas penser à toutes les déviances et les idées tordues qui peuvent germer dans l'esprit des utilisateurs.

La technologie, c'est beau, mais parfois on préférerait l'éviter...

Mon avis sur Zlio (suite)

Comme promis, voilà donc mon impression sur le service proposé par Zlio. Si on en croit la pub, "en 5 minutes, je crée ma boutique, je choisis des produits et je gagne de l’argent". Je vais devoir mettre un petit bémol. C’est vrai que je n’ai pas une connexion à 28 Mbits/secondes, mais je dois dire que j’ai trouvé l’interface un peu lente. Ou plus précisément, pas super ergonomique. Ce que je reproche, entre autre, c’est la difficulté à parcourir la base de produits disponibles. Seule la recherche textuelle donne des résultats, alors qu’une navigation par rubriques, tags ou autres aurait été agréable. Je veux bien croire que c’est un peu compliqué avec le grand nombre de sources, mais ce serait un vrai plus. Ainsi que la possibilité d’être informé quand de nouveaux produits susceptibles d’être intéressants pour sa boutique sont référencés.
D’autre part, si on souhaite ajouter plusieurs produits d’un coup, ou réorganiser différemment ses catégories, il faut le faire au coup par coup, produit par produit. Un peu fastidieux… Surtout que l’AJAX est tout sauf asynchrone, ce qui n’accélère pas les traitements. Peut-être que je suis tombé sur un jour ou les serveurs étaient un peu chargés, ce qui expliquerait aussi les erreurs de connexion avec la base de données Posgresql (d’ailleurs, à ce propos, ce n’est pas terrible de laisser le mot de passe s’afficher en clair, même dans un message d’erreur).
Enfin, pour finir cette liste de doléances, je regrette aussi l’impossibilité d’ajouter des sources de produits, même si je comprends que ce n’est pas vraiment possible. Mais pour certains marchés de niches, ce serait plutôt intéressant. Par exemple, pour ma boutique de sculpture sur bois, je n’ai pu que proposer des ciseaux à bois, alors que même sans être un expert, je sais qu’il faut utiliser des gouges.

Voilà donc quelques remarques sur Zlio. Mais sur son blog, Jeremie Berrebi explique que de nombreuses fonctionnalités vont être ajoutées, je suis donc confiant sur sa capacité à rendre l’expérience Zlio encore plus agréable. Et puis c’est toujours plus difficile d’être le premier, sans pouvoir analyser les petites erreurs des conccurents…

dimanche 10 décembre 2006

Vous avez une boutique Zlio ?

Moi oui. J'en ai même fait deux. Une sur la peinture sur bois, l'autre sur la sculpture sur bois. Ce n'est pas parce que je suis un expert dans ces domaines, mais je me suis dit que pour essayer, il valait mieux se concentrer sur un sujet précis, et je pense que les jeux vidéos ou les appareils photos, c'est un peu blindé comme secteur.
Bref, toujours est-il que j'ai créé ces deux boutiques, et mis à part que pour l'instant je n'ai rien gagné (il faut avouer que je ne fais pas vraiment de promotion), voici un peu mes impressions sur le service.
L'idée en elle-même est assez sympa, aussi bien pour l'utilisateur final qui peut mettre en avant des produits qu'il apprécie que pour les commerçants qui profitent de multiples vitrines sans rien payer.
Cela dit, on sait déjà que la confiance à un rôle important dans l'e-commerce, et je ne suis pas persuadé que les gens achètent depuis une boutique Zlio. J'ai plutôt l'impression (en tout cas, moi, je fais comme ça) que les gens vont voir sur plein de sites des informations, tests, avis de consommateurs, mais qu'ils achètent après sur des sites connus. Et puis il y a toujours l'idée que si de toute façon la commande finit chez Amazon ou un autre, pourquoi passer par un intermédiaire ?
Bien sûr, je peux me tromper, mais je crois que cela va mettre du temps avant de vraiment décoller. D'ailleurs, j'attends avec impatience les chiffres que communiquera Zlio.

C'était pour la note stratégique, je vous parlerai dans un autre billet de mon impression sur l'utilisation.

NB : pour être sûr qu'il n'y ait pas malentendu, je préfère redire les choses autrement. Je crois en Zlio, et je trouve son concept génial. J'ai juste quelques réserves sur la montée en puissance.

samedi 9 décembre 2006

Ca y est, je me lance

Après avoir longuement hésité, j'ai fini par créer moi aussi mon blog. Je ne suis pas expert dans un domaine particulier, mais il paraît qu'il n'y en a pas besoin pour faire son blog, que l'important c'est de donner son avis.
Alors c'est ce que je vais faire, au rythme que je pourrai. Au menu, il y aura sans doute quelques infos sur mon aventure actuelle, à savoir la création de mon entreprise : Kappea, et d'autres fois je vous parlerai un peu de programmation (php, javascript...) ou tout simplement de choses et d'autres qui se passe sur le web.