vendredi 22 décembre 2006

Un rapide mot sur les réseaux sociaux

Après quelques jours de silence (à cause de la course aux cadeaux avant Noël...), voici un petit billet sur les réseaux sociaux.
Cet article sur Ecosphère offre un regard intéressant sur la non-acquisition de FaceBook par Yahoo. Ce qui m'intéresse le plus, dans l'histoire, c'est le retour d'expérience des annonceurs qui déplorent des taux de clics très mauvais et un taux de transformation plus faible encore, même quand les produits mis en avant sont tout à fait adaptés à la cible.
Cette information pose une question importante : comment les internautes s'approprient-ils ces espace sociaux ? Les statistiques montrent bien que les membres viennent de façon régulière, qu'ils passent du temps sur ces sites, et pourtant ce ne sont pas des bons consommateurs de publicité. Bien sûr, il y a l'éternelle question de l'âge et du pouvoir d'achat des jeunes. Mais là encore, certaines idées bien ancrées ont déjà été mises à mal (52% des utilisateurs de MySpace auraient plus de 35 ans).
Ne faut-il pas chercher plutôt une explication "affective" ? Après tout, des publicité dans Netvibes seraient vécu comme une réelle intrusion par les utilisateurs qui considèrent ce service comme un espace "privé". Je pense que quelque chose de similaire se passe dans les réseaux sociaux généralistes. Les utilisateurs sont invités à créer des communautés, à se mettre en relation, échanger, discuter... La publicité a t'elle sa place ici ? Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part j'apprécie assez peu les gens qui font la tournée des bars pour vendre des trucs ou distribuer des tracts publicitaires et qui interrompent la discussion avec les copains.
Une publicité dans un réseau social, c'est un peu pareil, je trouve. Peut-être qu'il faut accepter qu'il existe des limites à la monétisation, et que les relations humaines (même dans un espace virtuel) font heureusement partie de cette catégorie.
Cela dit, je crois que les réseaux sociaux n'ont pas fini de nous surprendre, et qu'un bon nombre d'entre eux va disparaître dans les prochains mois.

Aucun commentaire: